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L'esprit romantique souffle depuis l'Allemagne

Le Moi individuel, promu en instance absolue et en Valeur des Valeurs, triomphe, pour fonder l'indépassable autonomie du Sujet, support de la méditation, du sentiment et du désir...
Ce Moi romantique souverain est aussi crédité d'une légitimité épistémologique, comme capable d'accéder à la connaissance des secrets de l'univers... Cette connaissance sera intuitive, intérieure, immédiate, car le Moi se vit à travers sa participation à l'Être... Perçant les apparences, la sensibilité romantique fusionne avec le monde qui l'émerveille. Le romantique est comme un enfant qui saisit l'essentiel:  capture de l'archétype...
Idéalistes, les Romantiques croient dans la puissance souveraine de l'Esprit, seule réalité
Or, l'Esprit universel traverse le Moi... Emanation de l'absolu, le Moi est  la source de toute connaissance… Loin de s’élever vers la vérité, le Romantique cherche à descendre en soi, pour pénétrer les mystères qui le relient à l’invisible.

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  • CORPUS:

  • Ernst Moritz Arndt, Bettina von Arnim, Achim von Arnim, August Ferdinand Bernhardi, Bonaventura, Clemens Brentano, Adelbert von Chamisso, Joseph von Eichendorff, Friedrich de La Motte-Fouqué, les frères Grimm, Karoline von Günderrode, Wilhelm Hauff, E. T. A. Hoffmann, Friedrich Hölderlin, Otto von Loeben (de), Heinrich von Kleist, Ernst August Friedrich Klingemann, Sophie Mereau, Adam Müller, Wilhelm Müller, Novalis, Jean Paul, Max von Schenkendorf, Friedrich Schleiermacher, Auguste Schlegel, Frédéric Schlegel, Ernst Schulze (de), Ludwig Tieck, Ludwig Uhland, Rahel Varnhagen, Dorothea Veit, Wilhelm Heinrich Wackenroder, Zacharias Werner, Friedrich Gottlob Wetzel 

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